Le troisième jour, à la suite de la circoncision des mâles Sichémites, les deux fils de Jacob, Siméon et Lévi (les frères de Dina), prennent chacun une épée et se dirigent, sans opposition, vers la ville afin de tuer tous les mâles encore souffrants. Ils assassinent Hamor et son fils Sichem, et libèrent Dina de leur maison. Ils parcourent ensuite la ville et pillent tout sur leur passage. Ils veulent ainsi venger le déshonneur subi par leur soeur Dina. Ils prennent possession du bétail, de tout ce qui se trouvait dans la ville et à la campagne. Ils font leurs les enfants, les femmes, et tout ce qu'ils trouvent dans les maisons.
Une fois le carnage complété, Jacob dit à ses fils qu'il ne pouvait approuver leur conduite. Il craint dorénavant les conséquences de cette vengeance. Les habitants du pays, les Cananéens et les Perizzites, s'en prendront certainement à lui et à ses proches. Ces derniers sont nettement supérieurs en nombre au clan de Jacob. Faisant fi de cet argument, les deux fils répondent à Jacob qu'ils ne pouvaient laisser leur soeur être traitée comme une prostituée.
De toute évidence, l'union entre la famille de Jacob et les Cananéens est mise en péril. Le texte soulève une question d'ordre moral. Un châtiment doit-il demeurer impuni? Dans quelle mesure la vengeance est-elle proportionnée au mal subi par Dina? Et comment vivre avec les conséquences d'une pareille vengeance?