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mardi 19 juin 2012

Laban poursuit Jacob (Gn 31, 22-42)

Le récit est toujours de tradition élohiste. Laban est informé du départ de Jacob trois jours plus tard. Il décide, en compagnie de ses frères, d'aller à sa poursuite. Pour cela, il voyage durant sept jours et finit par le rattraper au mont Galaad. Durant la nuit, Dieu avise Laban de ne rien dire contre Jabob. Les deux hommes se rejoignent, chacun ayant planté sa tente dans la montagne.



Le dialogue commence entre les deux hommes. Laban veut savoir pourquoi Jacob l'a traité de manière frauduleuse et connaître la raison pour laquelle ses filles sont prises en otage. Pourquoi son départ s'est-il fait de manière secrète et précipité? Laban fait valoir qu'il pourrait, par son autorité, s'en prendre à sa personne ; mais, ayant été avisé par Dieu, il consent à ne rien faire. Il ne comprend pas aussi pourquoi Jacob a volé ses dieux domestiques (ses idoles).

La réponse de Jacob est toute simple et très humaine. Il allègue que la peur a été plus forte que lui. Il redoutait que Laban ne lui retire ses femmes. Quant à ses idoles, Jacob consent à les lui remettre, car il ignore qui a pu les voler. Il va même jusqu'à dire que le voleur mérite la mort. Il ne sait pas que Rachel est la personne qui a pris les objets sacrés de son père au moment de leur départ.



Laban cherche dans toutes les tentes en vue de retrouver ses idoles. Pendant ce temps, Rachel prend soin de dissimuler les objets dans le palanquin du chameau. Elle s'assoit dessus. Lorsque son père lui fait face, elle s'excuse de ne pas pouvoir se lever, car elle dit être incommodée comme le sont parfois les femmes. Laban a beau chercher, il ne trouve pas ses idoles.

Jacob se met ensuite en colère et demande à Laban la raison de son acharnement contre lui. Il lui rappelle toutes ses années de loyaux services et tous les bénéfices qu'il a réalisés par son intermédiaire. S'il n'avait pas été protégé par Dieu, il sait bien qu'il aurait fini par être renvoyé. Et Jacob lui rappelle que Dieu, qui a déjà avisé Laban, en a décidé autrement.

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