Le texte est entremêlé de fragments de tradition yahviste (vv. 1a, 2a et 7), élohiste (vv. 1b et 6), et sacerdotale (vv. 2b et 3-5). C'est dire la complexité de sa structure littéraire. Le récit relate la naissance de l'enfant promis par Yahvé. Les deux premiers versets soulignent cette promesse : Yahvé rend visite à Sara et intervient en sa faveur. Elle devient enceinte malgré son âge avancé et donne un fils à Abraham, selon la date fixée par Dieu. Ils le prénomment Isaac.
Au huitième jour, l'enfant est circoncis selon la prescription divine. Le texte précise qu'au moment de la naissance de l'enfant, Abraham a cent ans.
Sara exprime toute sa joie : "Dieu m'a donné de quoi rire, tous ceux qui l'apprendront me souriront" (verset 6). C'est encore un jeu de mots sur le nom d'Isaac ("que Dieu rie"), qui se transforme ici en rire de joie. La naissance de cet enfant renoue la confiance à Dieu.
Contre toute attente humaine, Dieu choisit une femme qui était tenue pour impuissante et faible pour réaliser la promesse. Sara est l'une de ces nombreuses saintes femmes, que nous découvrirons tout au long de l'Ancienne Alliance, qui participe au plan de Dieu. Elle, comme les autres, prépare le chemin pour la mission future de Marie (la Mère de Jésus) et l'accomplissement de l'économie nouvelle.
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